Biographie de Yuen Biao
Yuen Biao
Né le 26 juillet 1957 à Hong Kong au sein d'une famille nombreuse composée de sept frères et sœurs, Hsia Ling-Jun, tout comme Jackie Chan et Sammo Hung, reçoit ses premiers coups à
Sous l'aile protectrice de Sammo Hung et de Yuen Woo Ping, les rôles de Yuen Biao commencent à s'étoffer progressivement (Knockabout, The Magnificent Butcher, Dreadnaught. En 1982, Sammo Hung lui offre ce qui reste certainement l'un de ses meilleurs rôles au cinéma, celui du fils prodigue de Prodigal Son. Yuen Biao y joue le personnage de Leung Chang, un artiste martial minable dont le père paye ses opposants pour le laisser gagner. Découvrant la supercherie, il persuade un maître en Wing Chun joué par Lam Ching-ying de le prendre comme élève. Imparable et réellement impressionnant (le film sera récompensé pour ses chorégraphies), cette production Golden Harvest contant les relations d'un maître avec son disciple permet à Yuen Biao d'exploiter tout son potentiel d'artiste martial et d'acteur. L'année suivante, il croise la route de celui qui est sur le point de révolutionner le wu xia pian fantaisiste, le magicien Tsui Hark. De cette collaboration (Yuen Biao a également participé aux chorégraphies) naîtra le mythique Zu, les guerriers de la montagne magique. Dans un rôle taillé sur mesure, Yuen Biao donne au film une touche de comédie bienvenue et termine de propulser celui-ci dans la légende du cinéma HK. Quelques années plus tard, Tsui Hark lui redonnera un rôle relativement semblable dans Once Upon a Time In China. Entre 1983 et 1988, c'est la grande époque de la kung fu comédie. Si Jackie Chan en est le roi, Sammo Hung et Yuen Biao en sont les princes. A eux trois, il vont truster les sommets du box-office avec des films aussi indispensables que Winners and Sinners.
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En dépit de ces grands succès, Yuen Biao demeure indiscutablement en retrait par rapport à ses aînés Jackie Chan et Sammo Hung. Désireux de passer à la vitesse supérieure, il tente dès 1986 d'entamer une carrière solo et de créer sa propre image. Cette période donnera naissance à certains des films les plus intéressants de sa filmographie. Dans Righting Wrongs (1986) de Corey Yuen, il donne la réplique (et quelques coups de pieds aussi) à la « furie blonde » Cynthia Rothrock. Polar/Kung Fu nihiliste à la construction scénaristique étonnante, Righting Wrongs est une réussite presque totale. Dopé par ce petit succès au box-office, Yuen Biao tente de récidiver deux ans plus tard avec On the Run de Alfred Cheung. Malheureusement, malgré ses qualités, le film manque sa cible.
L'année d'après, Yuen Biao croise la route de l'allumé génial le plus fou du cinéma de
En dehors de ces activités, il a également fondé une petite maison de production, la « Yuen Biao Films Co Ltd » et a monté sa propre société de cascadeurs : la "Yuen Biao's Stuntmen Association" (ou Yuen Ga Ban). Ainsi, tout comme ses ainés (Jackie Chan et Sammo Hung), Yuen Biao a tenté de monter sa propre équipe de casse-cou émérites, mais hélas, la concurrence fut rude et seulement 3 films ont été chorégraphiés selon